Depuis le jour où je m’étais, pour la première fois, ramoné le cul avec une aubergine, j’étais dans un état d’excitation permanente, une excitation focalisée sur mon anus, je ne pensais qu’à ça. En voyant un étalage d’aubergines au supermarché, je me demandais laquelle choisir et quelle sensation cela me ferait quand celle-ci serait plantée dans mon fondement.

J’ai alors eu envie d’acheter un plug mais, n’étant jamais entré dans une sex-shop, j’étais mal à l’aise et je devins rouge de honte en voyant que le vendeur était une jeune vendeuse, guère plus de 18 ans.

« Bonjour monsieur » dit-elle d’un ton joyeux. « Je vous laisse faire le tour, n’hésitez pas à me demander conseil ».

Je fis rapidement le tour de la pièce du regard ; repérant l’emplacement des jouets, je m’y dirigeai d’un pas hésitant, ne voulant pas montrer mon intérêt de façon trop évidente. Mon regard s’attarda sur une mallette contenant trois jouets en forme de cône avec une partie plus étroite, des « plugs ». C’était exactement ce qu’il me fallait. Je commençais à bander en pensant à ce que je pourrais en faire. Je n’étais pas sûr de pouvoir faire le tour du plus gros avec mes doigts.

Je fus interrompu dans mes pensées lubriques par la voix de la vendeuse : « Un conseil peut être? » « Euh, oui... c’est combien le coffret là ? ».

« Le coffret dilatation anale est à 50 euros, pour l’initiation à la sodomie, c’est parfait ». Je tâtai le plus petit plug puis me rapprochant du plus gros je l’empoignai. Il devait faire vers les 6 centimètres de diamètre.

« Celui-ci n’est-il pas un peu gros pour un débutant ? » « Oh ! Au début oui, mais on s’y fait vite, passé les premiers moments, c’est que du plaisir. Vous pourrez même le garder plusieurs heures ».

Cette discussion était surnaturelle. Nous discutions d’objets destinés à être introduis dans mon cul, dilatant la rosette à 6 cm pendant plusieurs heures jusqu’à rendre mon cul béant comme une casserole. Elle m’aurait fait une démonstration de ce plug avec son propre anus que je n’aurais pas été plus étonné. Cette pensée fit monter mon excitation d’un cran. Je sentais mon anus s’ouvrir tout seul. « Oh mais attendez, nous avons reçu un nouvel arrivage » puis elle partit en arrière-boutique d’où elle revint avec une boite transparente ; à l’intérieur il y avait un énorme plug noir.

« Et si ça ne vous satisfait pas, nous venons de recevoir ceci » dit-elle en sortant le plug de sa boite. Je remarquai une poire de gonflage au bout d’un tuyau. Elle empoigna cette poire et se mit à gonfler le plug qui prit une taille démentielle.

« Je le prends aussi ». Je commençais à sentir l’orgasme venir. J’allai vite régler mes achats ; la vendeuse m’offrit un tube de lubrifiant analgésique et mit mes achats dans un sac noir anonyme.

Dans la rue, j’avais des bouffées de chaleur, les jambes tremblantes. Comment pouvais-je fantasmer à ce point sur la taille de ce que je pouvais me mettre dans le trou du cul. Mon excitation semblait être proportionnelle à la grosseur de l’objet. La simple vue du plug grossissant avait failli déclencher une giclée. L’idée qu’un tel objet pouvait prendre place dans mon rectum et l’élargir jusqu’à ne plus pouvoir le refermer, me mettait dans un état hystérique.

À peine arrivé chez moi, je défis, ma ceinture d’une main tremblante, me lubrifiai le trou du cul, présentai le plug moyen à l’entrée dans mon sphincter qui me fit la surprise de s’ouvrir docilement. La sensation était extraordinaire, c’était comme s’il avait une volonté propre. Il avait gobé le plug d’une seule traite et semblait avoir encore faim, se contractant sporadiquement autour du plug. Je retirais le « moyen » plug pour le remplacer par le gros. Son insertion fut plus difficile, je dus le lubrifier plusieurs fois mais, en serrant les dents, je finis par le faire entrer à fond, comblait mon fondement à la limite du supportable.

À ce moment-là je sus que je ne pourrai plus jamais m’en passer.

Depuis, je visite les sex shops partout où je vais, jusqu’en Australie, je m’exhibe nu, totalement épilé et avec un plug au cul, dans la campagne, dans les salles de projection et dans les saunas, offrant mon trou du cul à qui veut bien me le dilater.